Découvrir Sembène Ousmane, écrivain, cinéaste

2 films

 

 

 

Samedi 20

10h

 

 

 

Samedi 20

14h30

2 livres

 

 

un livre de

Valérie Berty

que nous aurons le plaisir de recevoir

 

 

 

Le premier roman de Sembène Ousmane

Ces deux livres seront en vente durant le festival.


   Ousmane Sembène, docker devenu cinéaste

 

Tirailleur sénégalais pendant la seconde guerre mondiale, puis docker travaillant clandestinement sur le port de Marseille, Ousmane Sembène (1923-2007), alors militant communiste, fit rapidement le choix de mettre en forme ses colères et son engagement anticolonial, par la littérature d’abord, puis par le cinéma après son passage par le VGIK, la grande école de Moscou. Figure tutélaire et père fondateur, parfois quelque peu autoritaire, des cinémas d’Afrique, ses films comme ses romans ont profondément marqué l’histoire culturelle du continent noir. « Sans le peuple, je ne suis rien ; sans le peuple, je ne peux pas créer », répétait-il souvent. Entre extraits de films et archives rares, ce beau documentaire retrace le parcours étonnant de cet homme qui, parti de rien, fit le pari d’oser poser sa vision de l’Afrique sur les écrans. Patrick Leboutte

 


 

Ousmane Sembène   1h05   

France, Sénégal, 1966

 

 

Au départ de ce film, premier long métrage du cinéma d’Afrique noire, on trouve un fait divers tristement réel : l’histoire de Diouana, jeune gouvernante sénégalaise, embauchée à Dakar pour s’occuper à Antibes des enfants d’un couple de grands bourgeois qui ne cesseront de l’humilier, la forçant à devenir leur bonne à tout faire, totalement coupée du monde extérieur. Ce qui devait être son Eldorado devint son enfer. A l’arrivée, on découvre un implacable réquisitoire, direct, sec et tranchant, contre un colonialisme persistant et le racisme ordinaire, serait-il inconscient. Certes, ce film (Prix Jean Vigo 1966) est une fiction, bien que travaillée par un fort regard documentaire, mais si nous le présentons, c’est bien parce qu’il reste à l’origine du cinéma de Rosine Mbakam qui en actualisera les motifs dans Chez Jolie Coiffure et Les prières de Delphine. 60 ans plus tard, rien n’a changé. En ce sens, La Noire de… était un film visionnaire. Patrick Leboutte

 

Grâce à ce film, "le continent noir a pris enfin place dans l’histoire du cinéma mondial" Georges Sadoul.

 

                                       Samedi 20 avril  14h30

échanges avec Valérie Berty et Patrick Leboutte

 

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