Cette troisième journée de notre festival sera consacrée à deux films de la même réalisatrice, Lina Soualem. Fille de l’acteur algéro-français Zinedine Soualem et de l’actrice palestinienne Hiam Abbass, elle nous propose une plongée dans une histoire familiale bouleversée et bouleversante.
18 h 15
21 h 00
Documentaire français
de Lina Soualem
2020 Durée : 1h12
La réalisatrice suit son père dans sa relation avec ses propres parents - nés dans un village algérien et ayant émigré en
Auvergne peu avant l’indépendance - au moment où ils ont décidé de se séparer après... 62 ans de vie commune. En dévoilant ce moment crucial de leur
existence, elle fait remonter des décennies de non-dits et de frustrations. Aïcha surmonte l’épreuve de la confrontation avec la caméra dans une cascade de rires émaillant sa description lucide d’un
état des lieux d’une vie bien avancée alors que Mabrouk reste souvent enfermé dans un mutisme que son fils et sa petite fille ne parviennent que rarement à briser.
Jeudi 18 avril 18h15
Avec peu de moyens et animée par l’urgence de terminer le film avant la mort de son grand-père, Lina Soualem inscrit ces récits singuliers dans une histoire plus large de l’exil et des ouvriers algériens, souvent absents de la mémoire officielle. Un très beau premier film. Sophie Joubert - L'Humanité
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